Un douloureux RÊVE... lire entièrement sinon ne pas aller là ...
Voici à le début de ma dramatique histoire... Nous sommes tout juste vers la fin novembre 2016 ! J’ai la chance de trouver, en Suisse, le chat de mes rêves ! Vous savez, celui dont vous rêvez être le top, le leader, la fierté de votre petit élevage !!! Celui pour lequel vous espérez une belle destinée, vous prévoyez déjà toute la batterie d’examens et même vous envisagez une saillie courant le printemps 2017. Mon rêve, oui ! Une sibérienne pour reproduction, blanche aux yeux bleus Sib w 61 avec de belles origines au pedigree FFH, de son petit nom prénommée Cléa, née le 10/05/2015 donc près de dix-neuf mois...
Cool...
Après discussion avec l’éleveur, surtout pour connaître le motif de cette séparation tardive, en rapport avec l’âge de Cléa ! Il y avait conflit avec sa mère Vénéra Taïga Star*Ru, et l’éleveur indique que tous les chats arrivés en tant que jeunes, restent toute leurs vie avec lui... Super ! Je reçois par courrier les copies de divers documents, pedigree FFH, exposition de septembre 2016 (obligatoire en Suisse pour reproduction) tests auditifs (évidemment pour un chat blanc), et carnet de santé, (mais pas un passeport donc pas de vaccin rage), à jour de juillet 2016... Avec hâte et en toute confiance, je règle auparavant et en totalité le montant demandé pour mon bijoux !!! Puis je vais chercher ma Cléa le dimanche 4 décembre sur Bâle...
Arrivées !
... De retour à la maison je vais tranquillement faire les présentations avec mes deux miss ! Une, est à ma fille, qui est en Angleterre pour ses études. Elles sont super cool les miss, et la curiosité d’une nouvelle arrivée les intrigues évidemment, ainsi que Cléa dans un environnement inconnu. Cléa à son caractère, et je demande donc à mon fils pour le moment de ne pas porter ni câliner Cléa... bref ! Apriori ça n’a pas l’air d’être sa tasse de thé ! Bien sûr c’est pas facile d’arriver dans un nouveau foyer... Une nouvelle maison ! Des nouveaux maîtres ! Des copains inconnus ! Avec un temps d’adaptation ça va aller, on va attendre que Cléa est envie de venir tranquillement vers nous ça évitera les grondements et les griffures. Elle boit à la fontaine à eau, mange et a trouvée les coins toilettes... Les jours passent...Cléa à l’air de s’adapter tranquillement. En un peu plus de quinze jours, on y est pas encore, Cléa n’apprécie pas spécialement le brossage malgré plusieurs tentatives et commence à faire sa loi ! Elle se montre même plutôt jalouse et chasse les miss de dessus mon lit, pour pouvoir s’attribuer la place pour la nuit ! Et de fil en aiguille, se met sous la douce couette en fausse fourrure et bien au chaud à mes côtés...
Bonne année 2017
... Nous voilà le 1er janvier 2017 !!! Et quelle stupéfaction de découvrir en me couchant, que Cléa avait mis bas dans mon lit, de deux petits ! Rien avait présagé une gestation, pas de ventre arrondi pas de mamelles... plutôt mécontente j’avertis aussitôt par mail éleveur de Cléa... en réponse l’éleveur était surpris parce que Cléa était sous pilule et que c’était la troisième de ses chattes à avoir des chatons sous mega cat ! Surpris ??? Au bout de la troisième chatte gestante ! C’est plus une surprise c’est une habitude...De ce fait nouveau et inconnu avant ce jour non seulement sous contraceptif, très nocif pour le chat dès la première prise et en plus pour une chatte de race destinée à reproduire, donné depuis des mois et saillie dans le même temps je suppose une quarantaine de jours avant que je récupère Cléa, elle aurait pu mourir sans mettre bas, je m’empresse à la clinique vétérinaire pour vérifier qu’il ni a pas d’autres chatons, radio, piqûre antibiotiques et médicaments... Mais Cléa n’a pas de lait les chatons s’affaiblissent, hop fonce à la pharmacie... me voici mère de substitution à donner avec grande difficulté les biberons, l’éleveur me dit reprendre Cléa qui n’est à l’évidence pas une bonne mère, dès que les chatons seront en mesure de voyager et me rembourser aussi les frais vétérinaire. Malheureusement l’un déjà trop petit à la naissance Cléa l’a mangé ! Je vous avoue que j’ai été choquée ça ne m’étais jamais arrivée jusque-là. Le dernier s’acharne à essayer de téter sa mère sans succès et très compliqué de lui donner le biberon, dix-huit jours avec un poids de 267gr, l’éleveur de Cléa n’arrive toujours pas !!! Je demande donc à l’éleveur de me fournir les documents de saillie avec le mâle que l’éleveur m’avait indiqué être l’unique reproducteur possible, Demis Forest Nymph*RU, pour que mom petit bouchon puisse avoir ses papiers officiels, demande restée sans retour !
On va a y arriver, le chaton prend toujours difficilement du poids, je me remonte le moral en me disant que les plus petits deviennent souvent les plus costauds! Puis je m’aperçois à un moment que Cléa se désintéresse du petit, peut-être lassée de me voir le manipuler plusieurs fois par jour... deux jours passent je trouve que Cléa n’est pas en forme, j’avertis encore son éleveur que j’amène Cléa à la clinique vétérinaire, je suppose que quelque chose va pas de suite à sa mise bas, j’avais même pensé qu’ils allaient la stériliser... la clinique garde Cléa ! C’était la dernière fois que je voyais Cléa, décédée le lendemain apriori d’une PIF humide foudroyante ! Mon sang c’est figé en un instant... C’est quoi l’erreur, j’ai pas vue assez tôt que Cléa n’allait pas, c’est par ma faute... je me suis remise en question des centaines de fois ! L’éleveur m’a insulté de n’avoir pas vue comment Cléa était stressée !!!
Je comprends pas...
Complètement anéanti, je retourne après quelques jours à la clinique vétérinaire avec le chaton afin de savoir si il va bien, si je fais bien ce qu’il faut... Mais c’est quoi la PIF ??? Un coronavirus qui mute on ne sait pas le quel, faute à pas de chance, simplement par stress !!! Le fait de voyager, faire une exposition, changer de maison, d’arriver dans une nouvelle famille, une gestation, une mise bas, l’allaitement... la pilule Alors c’est l’histoire d’un chat que l’on ne connaît pas, qui fait un trajet pour changer de propriétaire, et qui se retrouve dans un nouveau lieux de vie qu’il faut partager avec des inconnus... Ou être abandonnée après dix-neuf mois par son éleveur, qui lui a donné des contraceptifs durant des mois et saillie dans le même temps, gestante sans savoir, mettre bas toute seule, et pas pouvoir allaiter... C’est faute à qui alors ??? L’éleveur lui, ne sait jamais remis en cause, non jamais... Et je dois affronter complètement seule les conséquence de ce terrible virus, je ne parle pas financier que vous savez lourds, mais simplement moral !!!
Le chaton de Cléa, que j’ai nommé Maïa, remonte la pente à deux mois contrôle et premiers vaccins à trois mois transpondeur, rappel et rage ! Évidemment, pas de documents pour ses papiers de chat de race ! Six mois Maïa est de plus en plus belle 3kg200. Mais j’ai un doute sur la parenté de Maïa, elle est la copie conforme sur la couleur et des taches identiques, du père de Cléa, Aladdin Gzhel UA, donc le grand-père de Maïa !
NON !!!
Nous sommes tout juste début août, je vois Maïa qui a des tremblements de la tête, ni une ni deux vous imaginez que je fonce à la clinique vétérinaire ! Et là ont me dit immédiatement vue le diagnostic clinique de Maïa, et les antécédents de sa mère Cléa, tout laisse à penser à une PIF sèche de type neurologique et qu’il faut m’attendre à la même destinée que Cléa ! Nous revoilà dans des analyses de sang, médicaments... je rentre complètement abasourdie. Bref je perds pied dès que je constate que Maïa ne va pas bien, mange pas beaucoup, retour à la clinique vétérinaire vers la mis août une angine qui la gêne ! Mais ça empire des tremblements, elle n’arrive pas bien à marcher comme si elle allait tomber des sursauts quand elle dort auprès de moi... retour à la clinique vétérinaire nous sommes à la fin août... Et là c’est l’horreur il faut prendre la plus difficile décision, alors que durant des mois je me suis battu pour sa vie aujourd’hui je dois la lui enlever ! Mon dieu, c’est tellement difficile, il faut arriver à penser à son bien-être, si il ni a pas d’autres espoirs, enfin tout vous passe en tête ! J’ai dû me résigner et repartir sans mon petit cœur... les analyses céphalo rachidien ont confirmé la PIF sèche !
En mémoire à ma petite Maïa
Je ne peux pas vous décrire aujourd’hui encore tout mon chagrin... Peut-être partager avec vous ma douleur va me permettre de revivre un peu et soulager mon cœur. Maintenant, simplement penser, que l’un de mes petits loulous, aurait pu déclarer par stress la PIF ! C’est fini pour moi, rien que la séparation est à chaque fois un déchirement, certainement pas faites pour être éleveur trop sentimentale, impliquée, je ne sais quoi ! Désormais je ne peux risquer le pire... Comme je dis toujours «ça n’arrive pas qu’aux autres» !!! Malgré tout, cela me pose problème, perdre en l’espace de six mois d’intervalle deux chats en provenance du même élevage, je me suis enfin décidée à envoyé un courrier recommandé avec avis de réception à l’éleveur, évidemment revenu refusé ! Cléa venait d’un élevage en Suisse, que mon petit bouchon Maïa était la fille de Cléa, dont le père (pour moi inconnu) était aussi de ce jeune élevage bien armé en chats classiques et neva masquerade, venus de plusieurs élevages étrangers RU, FR, PL, IT, UA, qui apriori débutait ses premières portées de chatons Sibérien en 2015 ! Et que l’éleveur qui soit disant gardait les chats, arrivés petits chez lui durant toute leurs vies ... je vous assure, ils ne doivent plus être nombreux les petits devenus grand, pour les avoir vues en vente mâles et femelles il y avait les parents de Cléa entre autres, pour un prix de 600 à 700 CHF, et ça durant l’année 2017 ! Je comprends pas trop le fait d’avoir fait l’acquisition de tant de chatons et les brader à tout va ! Pourquoi ? Trop de chats ??? Vous me direz que c’est pas mon problème, c’est certain ! Et en début d’année 2018, encore une jeune chatte venue aussi de Russie, pas bonne pour la reproduction... et même des prix si vous preniez deux chats, trop top l’époque des soldes... je ressens là beaucoup d’amour !